A propos, et au-delà, des centres commerciaux

Deux affaires, dans lesquelles il est question de centres commerciaux, alimentent les discussions sur le web, et  offrent l’occasion de s’interroger sur la manière dont certains projets sont élaborés en Martinique. 

S’agissant de l’affaire du centre situé à Fort-de-France, au-delà des considérations liées à la gestion de l’entreprise concernée, au secteur d’activité, à la conjoncture… on est conduit à revenir sur le choix, pour lutter contre la concurrence faite à la ville par les centres commerciaux, d'y implanter …un centre commercial.

On  imagine qu’il s’est appuyé sur des études, dont il devrait être  aujourd’hui possible de vérifier le sérieux.

Il serait d’autant plus rassurant de faire le point et de confirmer que les résultats prévus, notamment en terme de création d’emploi et de redynamisation du commerce ont été atteints,  que dans la deuxième affaire un nouveau centre est annoncé au Lamentin,  avec entre autres arguments invoqués, la création d’emplois, sésame qui en ces temps difficiles, permet de balayer toute objection.

Mais, force est de constater qu’après coup, il n’est jamais démontré en quoi les choix opérés ont produit, même partiellement les résultats annoncés, combien d’emploi ont finalement été créées, pendant combien de temps  et au profit de qui, combien d’autres ont été détruits…

De manière plus générale, on constate que de nombreux  projets qui impactent l’ensemble d’un secteur voire l’ensemble des  habitants de ce pays, sont encore élaborés dans des conditions peu satisfaisantes. Le secteur du transport auquel ce blog s’intéresse particulièrement, constitue un exemple patent. Ainsi à l’occasion de réponses ministérielles ou autres manifestations, il apparaît que des groupes de travail, des ateliers, etc. sont à l’œuvre.

La  question de la légalité et la représentativité des organisations professionnelles reste pourtant posée…